Qu’est-ce que OṂ ?
Peut- être avez-vous déjà entendu cela : (Om 1 min)[1].
Un mantra qui se chante normalement au début ou à la fin des cours de Yoga, considéré comme une « syllabe sacrée » dans cette tradition.
Mais allons par étapes.
OṂ et les mantras
D’abord, les mantras sont des mots, syllabes ou sons, qui se répètent sans cesse, dans un cadre liturgique, rituel ou même magique. Cette forme de prière est pratiquée dans les traditions indiennes, (védisme, brahmanisme, hindouisme) mais elle est aussi très populaire dans le bouddhisme[2] et le jainisme.
Le mot mantra est composé de la racine sanscrite √man qui signifie « penser, réfléchir, ou juger » - comme notamment dans le mot manas, le « mental » et du suffixe -tra qui forme des instruments ou des objets. Ainsi, le mantra est un instrument de pensée « mais d'une pensée spécialement intense et efficace, car elle est porteuse de toute l'énergie de la parole »[3].
Dans leur usage général, les mantras sont considérés comme l’expression phonique des divinités. Leur efficacité repose sur une prononciation et récitation précises dans le védisme. En revanche, ils sont beaucoup plus accessibles dans l’hindouisme (Bhakti-Yoga) grâce au rapport amical entre le dévot et sa déité.
Le Dr. Finnian Gerety de l’Université de Harvard, réalisateur du fascinant court-métrage « Mantras 2 the Max [4]», a présenté sa thèse doctorale sur l’histoire du mantra OṂ. D’ailleurs, si cela vous intéresse, je vous partage le lien pour télécharger sa dissertation[5] en anglais, en PDF de presque 500 pages, courage.
Je vous présente ici quelques-unes de ses conclusions.
Les origines de OṂ
Nous trouvons les origines du mantra OṂ dans les Vedas, « les textes les plus anciens que nous avons sur les religions de l’Inde[6]» rédigés entre les XVIIIe et VIIIe siècles avant notre ère. Le Dr. Gerety nous explique que les Vedas possèdent différents registres pour leur chant et leur exécution. Par exemple, le Ṛgveda a une métrique poétique précise, le Yajurveda est composé surtout de formules rituelles et le Sāmaveda se concentre presqu’exclusivement dans les mélodies.
La trace écrite la plus ancienne se trouve précisément dans les collections intitulées Sāmaveda- Samhitā (1000 ans av. J.-C.) où OṂ apparait sous la forme d’un stobha[7], c’est-à-dire une syllabe non-sémantique, sans signification, insérée dans les mélodies pour intensifier son effet. A peu près comme ce qui se fait aujourd’hui, par exemple le « la, la, la » entre les refrains musique pop.
Dans la collection Yajurveda Samhitā (1000-800 ans av. J.-C.), OṂ est même utilisé comme synonyme de « oui », par exemple pour répondre à un geste ou une demande faite par le prêtre pendant un rituel.
- « J’aimerais bien faire une offrande », demande un Brahman.
- « OṂ , pracaraṇa » (Oui, allez-y), répond le Brahman principal[8].
Et bien que OṂ n’ait pas encore été désigné comme la « syllabe sacrée », c’est dans les Vedas que la légende commence.
Dans la plus ancienne des collections, la Ṛgveda Samhitā (1200 ans av. J.-C.), nous rencontrons Vāc, déesse de la parole qui demeure dans les cieux les plus hauts sous la forme d’une vache cosmique. Ses mamelles coulent avec le lait dont s'inspirent les poètes. Vāc est l’épouse ou plutôt la maîtresse du dieu de la création et c’est grâce à sa voix que l’univers se manifeste.
En fait, le mot Vāc en sanscrit veut dire littéralement « parler ; dire quelque chose à quelqu’un, appeler, réciter, invoquer »[9]. Son équivalent en latin est vox et en français voix.
Peut-être avez-vous déjà remarqué les parallélismes avec le christianisme où nous trouvons aussi l’idée de la « parole divine » :
Jean 1:1-3 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.…
Psaume 33:6,9 Les cieux ont été faits par la parole de l'Éternel…
Hébreux 11:3 C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu…
Jean 1:14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Et même si nous discuterons de la phonétique plus tard, OṂ et AMEN ne sont pas très loin. Jean Varenne établit une intéressante comparaison : « OṂ est la syllabe d'obédience. Fonctionnant à peu près comme l'amen des chrétiens »[10].
Nous pouvons constater que les ingrédients se mélangent : d’un côté, la légende de la « voix créatrice » et de l’autre, ce répertoire mélodique des syllabes sans signification utilisé pendant les rituels.
OṂ, une construction culturelle
Après un certain moment, un groupe de Brahmanes, le Jaiminīya, spécialiste du Sāmaveda- Samhitā, la collection des mélodies et chants, s’est réuni dans le but de déterminer une syllabe transcendantale qui pouvait nous guider vers l’immortalité. Ainsi, nous devons comprendre OṂ plutôt comme une construction culturelle, un accord pour trouver un son unique capable de synthétiser toutes les doctrines dans un seul symbole.
Les Jaiminīya ont dû choisir un stobha, syllabe non-sémantique, de leur répertoire et ont choisi OṂ. Et pourquoi OṂ, s’il y avait d’autres syllabes ? Peut-être parce que OṂ apparaissait déjà dans d’autres textes ou peut-être parce qu’elle était proche du meuglement d’une vache.[11]
Bien que cela parait drôle, à Harvard, on prend les choses sérieusement. Le Dr. Gerety nous raconte dans sa thèse que « quand une vache meugle en Védique, elle fait « le son hiṃ pour attirer l’attention de son veau pour le faire allaiter [12]». (ṚV 1.164.27, 28). Ce serait une représentation onomatopéique de la respiration ou de l’air de la vache qui appelle son veau. En effet ce son est connu comme hiṅkāra et c’est la première « syllabe non-lexique attesté dans le corpus védique : elle apparait dans un hymne du Ṛgveda Saṃhitā (ṚV 1.164.41) et évoque le son d’une mère vache mugissant pendant qu'elle allaite son veau »[13].
C’est donc une idée assez intéressante, non seulement parce que nous savons que la vache est considérée un animal sacré en Inde, mais aussi parce que, si nous essayons d’écrire le meuglement d’une vache, peut-être finirons-nous avec quelque chose comme : « Mooooouuuuu ». Si nous le répétons plusieurs fois, nous pourrions y trouver un OṂ.
Cela nous ramène à une autre question. Comment écrivons-nous OṂ ? Plusieurs réponses sont possibles :
ॐ, om,̐ oṃ, om, o3m, aum[14].
Quelle est la réponse correcte ? Toutes, selon l’avis du Dr. Gerety. Et pourquoi ? « Parce que l’on parle d’une tradition qui construit un symbole à partir d’un son et ce son peut avoir des variations quand il est chanté tout seul ou accompagné d’un autre mot[15] ». N’oublions pas que le sanscrit est une langue agglutinante. Au moment de former des phrases composées par plusieurs mots, les sons peuvent varier, voire se fusionner.
OṂ après les Vedas
Dans cette multiformité, nous trouvons l’une des analyses les plus anciennes et les plus importantes sur la phonétique du OṂ dans l' Aitareya Brāhmaṇa (800 ans av. J.-C.), texte en prose sur la récitation et l’exécution des formules sacrées encadré dans « l’école du Ṛgveda ». Dans ce texte, nous découvrons l’histoire du Prajāpati, le « seigneur des créatures », mari ou amant de Vāc, la vache cosmique, qui est lui-même un géant cosmique aussi.
Ce géant incarne « le sacrifice » et pratique des tapas, (pratiques extrêmes d’austérité ou pénitences physiques faites par les ascètes, même aujourd’hui). Mais en quoi consistait son tapas à lui ? Bien évidemment à réciter des mantras pour la création de l’univers :
« Prajāpati, le Maître des créatures, l'Engendreur
(mais la procréation qui en procède est fonction du sacrifice) »[16]
Les Brāhmaṇas (800 ans av. J.-C.) « sont de vastes recueils de traditions sacrificielles : spéculations, étiologies, étymologies, mythes, légendes et enseignements rivaux relatifs au sacrifice. Ce sont des explications de brahman[17], pour développer la puissance comprimée (brahman) des mantras recueillis dans les Saṃhitās »[18] et c’est dans ce contexte qu’en fin de compte « les Brāhmaṇas poussent l'herméneutique fertile de la corrélation à un extrême holistique, transformant OM en un son qui littéralement "englobe tout", le son est "tout ce monde[19]" (idaṃ sarvam), ainsi que l'Absolu (brahman) ».[20] Cette notion se développera plus tard dans le Taittirīya Upaniṣad (600-500 ans av. J.-C.) comme « Tout ce monde est OM[21] ».
Dans les rituels védiques, les sons des mantras se décomposent en constituants multiples ayant plusieurs significations. Par exemple, dans l’histoire de Prajāpati, quand « il pratiqua des ascèses brûlantes, alors les trois mondes sortirent de lui »[22]. Les trois mondes sont la Terre, les Cieux et l’Eau : « Oṃ bhūr bhuvaḥ svaḥ » bien connu dans le Gāyatrī mantra. Les trois Védas sont aussi sortis de sa bouche[23] ainsi que les trois sons purs : « A + U + M ». L’équation phonétique de OṂ est également représentée par « o3m ». Donc trois mondes, trois textes et trois sons et pourquoi trois ? Peut-être une sorte de « trinité », un dogme religieux que nous trouvons aussi dans d’autres religions.
La phonétique de OṂ
La Māṇḍūkya Upaniṣad « les muṇḍa sont des ascètes à la tête rasée »[24] est un texte en prose, composé de 12 versets, qui assimile le brahman à la syllabe OṂ. L’interprétation donnée par ce court texte est devenue très populaire de nos jours. Si nous cherchons sur Pinterest ou ailleurs la « signification de OṂ», nous découvrirons très probablement que les éléments graphiques de OM = ॐ sont associés aux quatre stades de la conscience. Néanmoins, dans le texte, ce sont plutôt les phonèmes A + U + M qui sont associés. « En sanskrit, la voyelle O est constituée par une diphtongue contractée de A + U. OṂ doit être alors analysé à l’intérieur de A + U + M »[25].
D’un seul son nous pouvons extraire trois phonèmes. « En effet, si l’on récite lentement, l’on peut distinguer que le A commence dans l’arrière de la gorge ; le U s’exprime dans le plafond de la bouche voire le palais supérieur ; et le M produit une résonance nasale dans les lèvres »[26].
Mais au-delà de cela, le Dr. Gerety fait le point sur une caractéristique très intéressante de la conception phonétique dans cette tradition. Le son n’a pas besoin d’être audible pour être puissant.
« Les penseurs védiques ont développé le voyage vers l’intérieur. Ils ont réfléchi à une façon d’intérioriser le sacrifice et le rituel en utilisant parmi d’autres éléments les mantras. À la fin de cette période, une idée s’est renforcée. Les sons les plus efficaces pour atteindre les objectifs du rituel, comme l’immortalité, sont les moins forts : des sons marmonnés sous la respiration, sur lesquels l’on peut méditer, des sons même silencieux. Alors OM est devenu partie de ce discours ».[27]
Plus tard dans les « Traités forestiers » ou Araṇyaka (600-500 av. J.-C.), OṂ a été le sujet de plusieurs interprétations et reconstructions théoriques comme, par exemple, déterminer le « A » comme le plus important des 3 sons ou l’idée qu’avec OṂ, nous pouvons nous élever aux cieux et entrer dans le soleil. Dans la cosmologie védique, l’univers est « une prison avec des murs par-dessus (firmament) et au-dessous (terre) »[28] et le soleil est une sorte de portail qui nous permet non seulement de nous échapper de cette prison mais aussi de pénétrer le royaume des immortels.
OṂ et la Mort
Le Yoga n’a pas toujours été une technique ou discipline pour améliorer notre vie présente.
« Le but (historique) du yoga n'était pas particulièrement de mener une vie en pleine conscience, mais plutôt la libération ultime (mokṣa) du cycle continu de transmigration d'une vie à l'autre (saṃsāra) »[29].
Si nous suivons cette logique, nous arrivons à la conclusion que le yoga « ne concernait pas principalement l’art de vivre mais surtout l’art de mourir »[30]. Il existe une technique connue sous le nom d’utkrānti[31],mentionnée « dans les textes tantriques (à partir du VIe siècle de notre ère), où nous trouvons des instructions détaillées concernant les façons dont un yogi peut provoquer sa propre mort »[32]. Il n’était pas possible d’atteindre la libération ultime (mokṣa) vivant donc il fallait abandonner le corps et prononcer impérativement la syllabe OM au moment opportun pour gagner l’immortalité.
Dans les Upaniṣads (500 av. J.-C.) notamment dans la Chāndogya, « les Kauthumas racontent comment les dieux ont échappé à la mort en se réfugiant sur OM »[33]. L’idée de vaincre la mort en récitant OM arrive à sa culmination dans la Kaṭha Upaniṣad (2.15) où l’enseignement final de Yama, le maitre de la mort, est précisément la révélation de ce mot secret OṂ.
OṂ dans la Gītā
La Bhagavad Gītā, « Chant du Bienheureux Seigneur », l’un des textes fondateurs de la tradition yogique, est un dialogue entre un guerrier et un dieu sur l’action correcte (karma) et le devoir (dharma). Il nous donne aussi un cadre de référence de la « construction discursive de OṂ dans le milieu Upaniṣadique »[34].
Nous y trouvons des termes techniques comme akṣara (BhG 3.15), une syllabe impérissable, qui remonte à la mythologie de Vāc et la corrélation de OM avec Brahman. Ainsi que praṇava (BhG 7.8) qui, dans le contexte brahmanique, est un synonyme de OṂ.
Alors, le dieu Kṛṣṇa donne au guerrier Arjuna une série de pratiques pour naviguer avec succès au seuil de la mort. (Cette mort n’est pas une fin mais une transition). En bref, les pratiques sont composées d’une restriction des sens, de l’esprit et de la respiration pour aider le mental à se fixer dans le Yoga (yogadhāraṇa, BhG 8.12).
« Ainsi établi dans cette pratique du yoga et en prononçant la syllabe sacrée OM, suprême alliance de lettres, celui qui, à l'instant de quitter son corps, pense à Moi, Dieu, la Personne Suprême, sans aucun doute atteindra les planètes spirituelles » (BhG 8.13)[35].
oḿ ity ekākṣaraḿ brahma vyāharan mām anusmaran
yaḥ prayāti tyajan dehaḿ sa yāti paramāḿ gatim
Et un peu plus tard au vingt-troisième verset du dix-septième chapitre :
« Oḿ tat sat : depuis les origines de la création, ces trois mots ont servi à désigner la Vérité Suprême et Absolue [Brahman]. Les brāhmaṇas les prononçaient lors du chant des hymnes védiques et de l'accomplissement des sacrifices pour la satisfaction du Suprême»[36]
Oḿ tat sad iti nirdeśo
brahmaṇas tri-vidhaḥ smṛtaḥ
brāhmaṇās tena vedāś ca
yajñāś ca vihitāḥ purā
OṂ dans les Yogasūtras
Dans un autre texte canonique du Yoga, les Yogasūtras de Patañjali (YS 1.24-1.28) ou plus correctement le Pātañjalayogaśāstra, nous ne trouvons pas une citation littérale de OṂ. Le terme praṇava est utilisé comme la désignation sonore de Īśvara, une « âme spéciale [37]» à laquelle nous pourrions attribuer le sens de Dieu, bien que ce ne soit pas tout à fait exact.
À l’intérieur de la tradition védique, le terme praṇava a un sens purement technique. Il s’agit de l’addition de OṂ dans la récitation en vers du Ṛgveda et il n’a rien à voir avec la méditation de Patañjali. Néanmoins dans le Pātañjalayogaśāstra (YS 1.28-1.29) « la répétition de ce mantra permet d’entrer dans sa signification » et « grâce à cela, la conscience périphérique s’intériorise et les obstacles disparaissent »[38].
Patañjali propose à la fois l’utilisation de ce son et sa contemplation comme l’un des nombreux moyens pour concentrer le mental. La répétition de mantras, aussi connue comme japa, est encadrée dans « l’adoration de l’âme spéciale » (īśvarapraṇidhāna) comme une façon de l’évoquer et accéder à elle.
Alors pourquoi dans les Yogasūtras nous ne trouvons pas la citation littérale de OṂ ? Était-ce trop sacrépour l’énoncer ? Était-ce trop évident à l’époque ?
Conclusion
Nous avons attesté que la transcendance de OṂ est indéniable. Cette « petite » syllabe a incroyablement traversé les siècles, les cultures et les géographies du monde entier pour s’instaurer comme une autorité sotériologique de la libération spirituelle. Jusqu’à nos jours, « OṂ a émergé comme une syllabe sacrée trop précieuse et puissante pour disparaitre. Alors que les dérives rituelles et théologiques de la religion védique se déversaient dans les courants formateurs de l'hindouisme classique, OṂ a conservé sa place de choix. »[39]
Dans les derniers minutes de son cours sur Yogic Studies[40], le Dr. Gerety nous invite à réfléchir sur le potentiel contact que nous aurions avec OM et l’une de ses formes multiples. « Soit dans un cours de Yoga Moderne ou sur les réseaux sociaux ; soit sous la forme d’un son, d’un texte ou de son silence ; OṂ a toujours été chanté, écrit et contemplé de façon différente et même s’il existe l’idée de la singularité, l’uniformité et la permanence de cette syllabe transcendantale, la réalité de son expression culturelle est beaucoup plus fluctuante ».
Ainsi, peut-être que la prochaine fois que nous allons dérouler notre tapis de Yoga ou que nous allons nous assoir pour méditer ou que nous allons écouter un enregistrement sur Spotify, ce serait bien de ne pas oublier qu’il n’y a pas une seule façon correcte ou authentique de chanter ou d’exprimer OṂ.
Miguel Maitreya, éducateur de Yoga depuis quinze ans et scénariste de formation.
@miguelyogaparis
[1] https://youtu.be/8gyTxsQjdaQ [2] Par exemple le : Oṁ mani padme hum (« Oṁ ! le joyau dans le lotus ! hum ! ») du bouddhisme tantrique. Note par Jean Varenne. [3] André PADOUX, « MANTRA », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 18 janvier 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/mantra/ [4] https://vimeo.com/36395650 [5] https://dash.harvard.edu/bitstream/handle/1/17467527/MOOREGERETY-DISSERTATION-2015.pdf?sequence=8&isAllowed=y [6] Jean VARENNE, « VEDA », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 16 janvier 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/veda/ [7] Comme « mā, hā, au, ho, ma, ho… » [8] Dramatisation faite par le Dr. Gerety pendant le podcast. [9] https://sanskrit.inria.fr/DICO/57.html#vac [10] Jean VARENNE, « OṂ », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 17 janvier 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/om/ [11] https://youtu.be/wod-5M_L-xw [12] [13] Staal, J.F. 1989. Rules Without Meaning: Ritual, Mantras and the Human Sciences. New York: Peter Lang. [14] Nous trouvons également le mot omkāra dans le sikhisme comme un synonyme de Om. [15] Commentaire fait dans le podcast en anglais de Yogic Studies : « 1. Finnian Gerety – Vedic Ritual, Oṃ and Early Yoga” sur Spotify. [16] Anne-Marie ESNOUL, « VIṢṆU ou VISHNU ET VICHNOUISME », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 16 janvier 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/visnu-vishnu-et-vichnouisme/ [17] Brahman, le concept de la réalité cosmique ultime. [18] Moore Gerety, Finnian McKean. 2015. This Whole World Is OM: Song, Soteriology, and the Emergence of the Sacred Syllable. Doctoral dissertation, Harvard University, Graduate School of Arts & Sciences. pp. 153 [19] « This whole world ». [20] Moore Gerety, Finnian McKean. 2015. This Whole World Is OM: Song, Soteriology, and the Emergence of the Sacred Syllable. Doctoral dissertation, Harvard University, Graduate School of Arts & Sciences. pp. 154 [21] 1.8 : om itīdam̐ sarvam [22] Satapatha-Brāhmana II,5,8,7. [23] Le 4ème a été ajouté beaucoup plus tard. [24] Anne-Marie ESNOUL, « UPANIṢAD », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 18 janvier 2021. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/upanisad/ [25] Hume, Robert Ernest. 1921. The Thirteen Principal Upanishads. Oxford University Press. pp. 393. Note 1 [26] Commentaire fait dans le podcast en anglais de Yogic Studies : « 1. Finnian Gerety – Vedic Ritual, Oṃ and Early Yoga” sur Spotify. [27] Idem [28] Patrick Olivelle, The Early Upaniṣads. Annotated Text and Translation (Oxford: Oxford University Press, 1998), 21. [29] James Mallinson and Mark Singleton, Roots of Yoga (London: Penguin Classics, 2017), xiii. [30]Jonker. A.L. 2018. The death of a Yogi. The Relation between Yoga, Death and Liberation in Early Śaiva Traditions. With Specific Reference to the Pāśupatasūtra and the Skandapurāṇa. Research MA Thesis Asian Studies. Leiden University. Amsterdam. [31] Lit. progression ascendante, entendu comme une « mort yogique auto-induite ». [32] Jonker. A.L. 2018. The death of a Yogi. The Relation between Yoga, Death and Liberation in Early Śaiva Traditions. With Specific Reference to the Pāśupatasūtra and the Skandapurāṇa. Research MA Thesis Asian Studies. Leiden University. Amsterdam. [33] Moore Gerety, Finnian McKean. 2015. This Whole World Is OM: Song, Soteriology, and the Emergence of the Sacred Syllable. Doctoral dissertation, Harvard University, Graduate School of Arts & Sciences. pp. 294 [34] Idem pp. 370 [35]http://lumieredesvedas.over-blog.com/article-l-om-103449157.html [36] Idem [37] Puruṣa-viśeṣa [38] Mazet, Françoise. 1991. Yoga-Sutras. Éditions Albin Michel. [39] Moore Gerety, Finnian McKean. 2015. This Whole World Is OM: Song, Soteriology, and the Emergence of the Sacred Syllable. Doctoral dissertation, Harvard University, Graduate School of Arts & Sciences. pp. 430 [40] https://www.yogicstudies.com/a/18065/aqh2Xy7m
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